Damn! I'm so hot! [ 01/01 - 14h15 ]

Principalement pour Valentin

Lendemain de la veille... Alexis était completement exténué mais étrangement il n'arrivait plus à trouver le sommeil. Ca faisait plus d'une heure qu'il se retournait encore et encore dans son lit sans parvenir à retrouver le sommeil pourtant mérité et désiré. Plus il tentait de le trouver, plus il se sentait éveillé.

Décidant finalement de mettre fin à ses tortures il sortit du lit. Une bonne partie de la maison dormait encore à cause des festivités de la veille. À pas de loup le jeune homme se dirigea vers la salle de bain. Il se mit alors face à face à la vitre observant son visage de près, il n'y avait aucune trace de sa fatigue. Il ôta ensuite son t-shirt afin d'observer son corps. Il passa sa main sur le haut de son torse qui commençait à être vraiment piquant, il décida alors d'en profiter pour se raser.

Se glissant sous la douche, il humidifia tout son corps avant d'appliquer de la mousse à raser sur le haut de son torse.

J'avais pensé qu'à restant éveiller au plus tard, je trouverais enfin le sommeil. Mais je devais me rendre à l'évidence : le seul moment où j'avais dormi d'un sommeil réparateur était lorsque j'avais dormi dans le lit de Grégoire, lui enroulé dans mes bras. Qu'est-ce qu'il m'arrivait ?

Je lisais dans le salon depuis une heure ou deux, un de mes romans policiers lorsque j'entendis les pas de quelqu'un dans le couloir puis dans la salle de bain. L'envie de compagnie me poussa à quitter le canapé, poser mon livre sur la table du salon et à aller taper la discut'. Je rentrais dans la salle de bain avec un sourire : Alexis. Oh tu es de ces mecs qui se rasent le torse ? Tu te fais tout beau pour ta conquête ? lui demandais-je avec humour. Pour ma part, je ne me rasais même pas le visage (je tondais) alors je n'avais pas envisagé raser mon torse non plus !

Alors qu'Alexis passait pour la première fois le rasoir manuel sur la partie la partie droit de son pectoraux un autre habitant fit son entrée dans la pièce. Il s'agissait de Valentin, Alexis lui rendit son sourire, il appréciait l'habitant qu'il trouvait assez sympathique et sans prise de tête, et puis il était bon cuisinier il tenait le londonien par le bout de son..estomac.

- Oh tu es de ces mecs qui se rasent le torse ? Tu te fais tout beau pour ta conquête ?

Le jeune homme rit aux questions de l'habitant tout en continuant de se raser.

- Et oui, Alexis fait partie de ces mecs, et je pense que ma conquête apprécie ça.

Il rit une nouvelle fois en passant à la dernière personne qui avait parcourut son torse des mains, il s'agissait de Grégoire le français qu'il s'amusait à allumer depuis le début de l'aventure.

Et c'est ainsi que le quiproquo commença : il faisait allusion à Grégoire mais je n'étais pas au courant qu'il se passait quelque chose entre eux; pour ma part, je lui parlais de Jessica ou de Prudence. Nous ne parlions pas des mêmes personnes, mais nous ne l'avions pas encore comprit. La discussion continuait donc...

Oh parce que tes conquêtes aussi récentes ont eu le plaisir de tomber ton torse imberbe ? Je me plaçais devant un des miroirs pour le recoiffer.

Alexis ne se rendit pas compte du malentendu installé entre Valentin et lui, il parlait de l'une de ses conquêtes et ne se préocuppait pas vraiment d'en préciser l'identité se disant tout simplement que l'habitant n'avait pas necesserement envie de suivre le compte des habitants qu'il avait embrassé où ici touché. Après un premier passage au rasoir, il en entama un second histoire de ne pas oublier aucun poil revêche.

- Oh parce que tes conquêtes aussi récentes ont eu le plaisir de tomber ton torse imberbe ?

Il pouffa une nouvelle fois en repensant au jeune homme d'origine française.

- Hum, pas qu'une fois! Lança-t-il fière de lui. Si je compte bien au moins trois fois, dans trois endroit différents...

J'ignorais que c'était aussi sérieux avec ses conquêtes. Justement, je pensais que ce n'était qu'un jeu de paroles et que ça n'allait pas plus loin. Alors qu'en fait, de toute évidence, il n'y avait pas que des paroles.

À t'entendre, vous n'avez pas fait que vous caresser le torse ! fis remarquer avec un sourire, amusé par la situation. Trois endroits différents, je suis admiratif.

Une fois le haut de son torse terminé, Alexis s'attaqua au bas de son ventre. Sans gêne aucune il baissa son boxer jusqu'à la limite où débutait sous intimité appliqua ensuite de la mousse à raser sur toute la zone jusqu'au nombril.

- À t'entendre, vous n'avez pas fait que vous caresser le torse ! Trois endroits différents, je suis admiratif.
- J'ai passé l'âge de jouez qu'à touche-touche. Une fois qu'on a goûté à mes lèvres on n'en redemande encore...

Il rit doucement en passant à Grégoire qui d'abord frustré avait finalement finit par rentré dans son jeu.

Mes petites amies m'avaient toujours dit qu'elles trouvaient plutôt sexy la ligne de poils entre le nombril et le pubis, je fus étonné de voir Alexis se raser aussi cet endroit. Mais après tout, peut être que lui se préférait ainsi, et que ses fameuses conquêtes étaient du même avis.

Je me mis à rire en l'entendant mentionner le "touche-touche" ainsi que ses lèvres. De toute évidence, il y avait plus de caresses, mais on parlait bien de baisers et peut être même plus... Et je suppose que vous ne vous êtes pas arrêtés à tes lèvres ! lui fis-je remarquer toujours en souriant de cette situation.
Seulement, tout d'un coup je réalisais que nous parlions de Jessica ou de Prudence, à savoir les deux jeunes femmes qui me plaisaient dans le nid. Il était donc évidant que j'avais une longueur de retard et qu'il n'était question de m'intéresser à celle qui avait gouté au corps d'Alexis.

Je me mis à grimacer en imaginant les picotements qu'il devait ressentir à cause de sa coupure. J'observais son manège vers la douche grâce à son reflet dans le miroir devant lequel j'étais. Je passais mes mains sous l'eau, avec du savon, puis ouvrais ma boite de lentilles pour entreprendre de me les mettre comme tous les jours.
Oui j'avais des lentilles, et aussi des lunettes quand je ne portais pas mes petits ronds transparents mais je ne mettais jamais mes lunettes, n'aimant pas mon visage avec.
Je mis sans aucune difficulté ma lentille gauche, mais les paroles d'Alexis me faire louper mon œil droit. Je clignais les yeux négligemment, mettant mis le doigt dans l'oeil et surtout sans parvenir à poser ma lentille sur l'oeil. Heureusement que je ne l'avais pas perdu. Par contre, je venais de perdre une grosse part d'orgueil.
Grégoire ?... Pourquoi tu me parles de Grégoire ? Je croyais qu'on parlait de Jessica ou de Prudence là ! Je me mis encore à cligner des yeux - putain, je mettais flingué l'oeil !

Alexis tourné vers Valentin le vit se planté le doigt dans l'oeil ce qui sur le coup le fit éclaté de rire. Certes ça ne devait pas être agréable voir même très douloureux, lui n'était même pas capable d'approcher le doigt de sa pupille sans fermer celle-ci.

Il se demanda tout de même pourquoi l'habitant avait réagit ainsi, avait-il était surpris par ses propos? Peut-être voyait-il mal le fait que deux hommes flirtent ensemble? Jamais Alexis n'aurait casé Valentin dans cette catégorie de personne mais après tout il ne le connaissait pas vraiment.

- Grégoire ?... Pourquoi tu me parles de Grégoire ? Je croyais qu'on parlait de Jessica ou de Prudence là !

Ce fut au tour d'Alexis d'être surpris. Prudence et Jessica? Deux qu'il ne classait pas vraiment dans la catégorie conquêtes à vrai dire.

- Où t'as rêvé que je parlais de Jessica ou Prue? Je parle de Greg depuis le début? Deux mecs ensemble ça te pose un problème?

Je ne pus m'empêcher de pousser un Râââââh sourd en baissant la tête, la main sur mon oeil. Putain, la douleur me lançait maintenant. Je me redressais, me penchais devant mon miroir en ouvrant grand l'oeil et en mettant de mettre ma lentille sur mon oeil droit. Une fois posée, je clignais une fois, deux fois, puis soupirais en ouvrant une nouvelle fois l'oeil pour retirer la lentille. Et merde, j'ai du faire une micro coupure dessus... Mon oeil droit se mettait à pleurer. Je ne mettais pas loupé.

Je me tournais vers Alexis, un peu énervé. Parce que tu es toujours en train de "draguer" Jessica et Prudence alors je pensais qu'il se passait quelque chose entre l'une d'elle et toi...
Mais franchement... Grégoire ?... J'étais surpris. Tu as couché avec Grégoire ?! Mon ton était proche de celui de quelqu'un de "dégouté" parce ce qu'il venait d'apprendre. En fait, je n'en revenais pas. Tu es gay ?!! m'étonnais-je.

Alexis observa Valentin se débattre avec sa lentille mi-surpris mi-amusé, pourquoi tout à coup le jeune homme était-il dans un tel état suite à sa déclaration. Il cherchait à comprendre mais ne trouvait pas réellement de réponse. Il ne connaissait pas très bien l'irlandais et les raisons de malaise pouvait être multiples.

- Parce que tu es toujours en train de "draguer" Jessica et Prudence alors je pensais qu'il se passait quelque chose entre l'une d'elle et toi...

Alexis écarquilla les yeux devant le ton énervé qu'employait tout à coup l'habitant, ça ne lui plut pas vraiment mais Valentin enchaîna rapidement.

- Mais franchement... Grégoire ?... Tu as couché avec Grégoire ?! Tu es gay ?!!

La surprise mêlé à l'enervement de Valentin eurent finalement raison du calme d'Alexis.

- Non mais ça va aller? Je drague encore qui je veux et je fais encore ce que je veux de mon cul. Tu bosses pour la C.I.A. ou quoi? Il soupira. Ce qui c'est passé dans les toilettes c'est entre Greg et moi et ça te regarde pas.

Le londonien pensait avoir trouvé la corde sensible.

Je fis surprit par le ton d'Alexis, et il eut pour conséquence de m'énerver un peu plus. Je me retournais pour faire face au miroir. Je soupirais d'énervement, ouvrit grand l'oeil gauche pour retirer la lentille que j'avais correctement posé, et la remit dans sa boite. Puis, dans un élan d'énervement, je me saisis de la boite et la balançait contre un mur.

Vas falloir que tu changes de ton avec moi ! lui lançais-je entre les dents avant de me retourner vers lui, pour lui faire face. Tu as raison Alexis, ce qu'il me passe entre vous deux ne me regarde pas. Vous faites ce que vous voulez, et crois-moi que maintenant que je sais ce qu'il en est, je ne passerai plus pour un con. J'ai juste été vraiment débile de penser que Grégoire était sincère.
Je savais que je regretterai vite de me montrer aussi énervé et impulsif devant Alexis. Je n'étais pas du genre à me prendre la tête avec les gens, je n'étais pas du genre à m'engueuler. Mais il y avait des sujets sensibles à ne pas évoquer devant moi.
Je regretterais mon attitude dans quelques heures, mais pour le moment, j'étais juste véxé d'avoir pensé que Grégoire était sincère avec moi et qu'il m'appréciait réellement.

- Vas falloir que tu changes de ton avec moi !

Après cette réplique, Alexis dû tant bien que mal se retenir de ne pas éclater de rire. Combien de fois n'avaient-ils pas entendus ses professeurs ou membres de sa famille lui lancer ce genre de phrase? Mais surtout combien de fois avait-il changer de ton? Aucune bien sur.

- Tu as raison Alexis, ce qu'il me passe entre vous deux ne me regarde pas. Vous faites ce que vous voulez, et crois-moi que maintenant que je sais ce qu'il en est, je ne passerai plus pour un con. J'ai juste été vraiment débile de penser que Grégoire était sincère.

Alexis ne réagit pas durant un instant fixant Valentin du regard. Ainsi donc l'habitant éprouvait une attirance pour son Grégoire, que c'était drôle voir même jouissif. Un large sourire carnassier se dessina sur ses lèvres.

- C'est bizarre mais avec moi il avait l'air sincère, surtout quand il me demandais de pas m'arrêter. Tu l'aurais entendu... Tu ne douterais plus de sa sincérité crois moi!

Je m'avançais vers lui, histoire de pouvoir lui parler sans hausser la voix. Instaurer une certaine proximité. Il pouvait sentir mon souffle mentholé contre son visage. Nos bouches étaient d'ailleurs proches. Tu sais Alexis, nous sommes tous ici avec un secret. Tu devrais réfléchir à deux fois avant de t'opposer à quelqu'un comme tu es en train de le faire. Je lui fis un sourire, pour lui montrer que je ne lui en tenais pas rigueur et que pour moi notre "discussion musclée" actuelle serait très vite oubliée. Alexis était un soutient de taille dans cette maison, qui plus est je l'appréciais.
Mais il devait aussi prendre en compte que j'étais aussi un soutient de taille pour lui.

Tu ne me connais pas, mais nous ne connaissons pas non plus Grégoire et nous ne savons pas ce qu'il cache. J'ai parlé avec lui, j'ai remarqué son caractère instable et sa sensibilité. Tu l'as remarqué aussi j'en suis sur.

Tu ne devrais pas jouer comme tu le fais avec Grégoire tant que tu ne sais pas de quoi il est réellement capable, et ce qu'il cache réellement. C'était un conseil, non pas une menace. Mon ton était de nouveau calme et posé. J'avais toujours été d'humeur très changeante, assez lunatique.

Oui j'appréciais Grégoire mais delà à dire que j'avais une attirance... C'était être présomptueux. J'attendais juste de voir qui il était, apprendre à le connaitre. En soit, c'était toujours la même chose : la chasse aux secrets. Mais je devais avouer qu'en présence de Grégoire je réagissais souvent de manière désorganisée et sans aucune logique. Je me laissais d'avantage guidé par mes pulsions que par la logique.

Si il y avait bien deux choses que le jeune "rebelle" de la maison détestait c'était qu'on le menace et qu'on lui dise ce qu'il devait faire. Jamais dans sa vie il ne s'était laissé marché sur les pieds et ça n'allait pas commencer maintenant dans le nid d'amour loin de là. Silencieux, il laissa Valentin qui visiblement pour se faire comprendre devait se rapprocher de lui finir...

Un sourire mauvais toujours au bout des lèvres, Alexis réduit encore la distance entre Valentin et lui avant de l'embrasser. Le baiser fut assez bref. Il prit ensuite une pause pensive et recula.

- Non désolé, Grégoire embrasse mieux, je décide de lui faire confiance.

Il fit un clin d'oeil au brun avant de se détourner vers la glace pour voir si il n'avait rien oublier lors de son rasage, un sourire fière au bout des lèvres.

Nos lèvres se touchèrent et je ne fis rien pour lui rendre ce baiser, je ne considérais donc pas que "nous nous étions embrassés" dans le sens commun du terme. Il n'avait fait que poser sa bouche sur mes lèvres qui étaient restées complètement inactives. Et bien si tu embrasses toujours de cette manière, je ne ferais pas de concurrence à Grégoire... J'aime les baisers passionnés, et non pas les "touches-lèvres".

La tension était visiblement retombée pour le moment.

Alors qu'il commençait à se brosser les dents, Alexis leva les yeux au ciel à la remarque de Valentin. Le londonien n'avait pas non plus cherché à se montré passionné, il voulait simplement se moquer du brun qui semblait vraiment jaloux n'ayant que depuis tout à l'heure le mot Grégoire à la bouche.

- Ouais d'ailleurs t'étais tellement passionné avec Greg qu'il est venu me voir dans les toilettes...

Il pouffa à sa pseudo-conclusion lançant en biais un regard provocateur et sur de lui à Valentin. Alexis testait ses limites...

Je ne relevais pas sa remarque que je trouvais inutile. A force de jouer dans la provocation, les gens comme lui en tombait dans le banal et ne provoquaient que le détachement des autres.
À force, je trouvais que Alexis manquait de vraisemblablement. Son attitude n'était qu'un jour, mais à se cacher d'avec la provocation, il en perdait de son intérêt.

J'ouvrais un tiroir où se trouvait ma trousse de toilette pour me saisir de lunettes Ray-Ban aux contours noirs et épais, rectangulaires que je posais sur mon nez. Je ne pouvais pas rester toute la journée sans mes lentilles mais je n'en avais pas de paires de rechange donc en attendant que la production m'en fournisse, je ferais sans.

Je tournais la tête et vis qu'Alexis me regardait en coin, attendant ma réaction qu'il ne venait pas. Je me demandais ce qu'il cachait derrière cette façade et ce jeu de provocation. Qu'est-ce qu'il y a ?

Visiblement Valentin ne semblait plus vouloir jouer, Alexis se contenta de hausser les épaules tout en fixant son reflet, il termina alors son brossage dentaire alors que Valentin lui enfilait une paire de lunette. Il avait visiblement de serieux problèmes de vues et passer une journée sans lunette lui était difficile.

Le londonien se mit alors à l'observer avec insistance, cherchant à comprendre ce que Grégoire trouvait au brun et en quoi il pouvait rivaliser avec lui. Il fut surpris dans cette observation par l'habitant qui lui demandait ce qu'il se passait.

- Tu aimes bien Grégoire?

Je me regardais dans le miroir en bougeant la tête. Mouais, les lunettes n'étaient vraiment pas quelque chose qui m'allait pas j'allais faire avec pour la journée.
Chère Production, si vous pouviez me fournir mes lentilles de secours s'il vous plait... Le mois vient de commencer , si je dois attendre deux semaines ça va pas le faire. Je devais changer de lentilles toute les deux semaines.

Alexis me demanda si j'aimais bien Grégoire. La question me prise au dépourvu. Comment ça si je l'aime bien ? Il a l'air d'un type cool.

- Alors pourquoi tu fais tout un foin de ce qui c'est passé entre lui et moi?

Il soupira, il n'arrivait pas à suivre le raisonnement de Valentin... Soit il lui mentait, soit lui même ne savait ce qu'il ressentait ou éprouvait vis-à-vis de Grégoire.

- Tu sais quoi, je te laisse une semaine pour que tu remettes tout en place dans ta tête et mette au point ce que tu ressens avec Grégoire, passé ce délais je ne me retiendrais plus et je ferais avec Grégoire tout ce que je veux. Cette offre est à prendre ou à laisser. Maintenant si tu n'en veux pas, soit tu es idiot... soit... tu es idiot.

Tout d'un coup, les paroles d'Alexis me firent rire. Vraiment rire. D'abord parce qu'il me proposait un marché comme si c'était la meilleure offre de l'année - un vrai marchant de tapis. Ensuite, parce qu'il avait tellement l'air sur de lui... Tellement certain. Alors qu'en fait, il n'avait tout simplement rien comprit de ce qu'il se passait devant ses yeux.

Soit il y a quelque chose que je cache, quelque chose qui explique mon attitude vis à vis de Grégoire dis-je, en complétant la phrase d'Alexis.
Théatral, je m'avançais vers lui, me penchais à son oreille et lui dis calmement, m'amusant de la situation. Crois-moi, tu es très loin d'avoir comprit tout ce qu'il se passe dans cette maison.

Et c'est ainsi que je sortis de la salle de bain, sourire aux lèvres... Avant de revenir, juste en faisant apparaitre ma tête dans le cadre de la porte : Ceci dit, j'accepte ton offre Alex ! Non pas parce que je souhaite vraiment "mettre au point ce que je ressens pour Grégoire", mais au moins ça te fera une personne de moi sur qui tu ne sauteras pas la semaine prochaine... Je me mis à rire et sortis de la pièce.