Quand l'ennui nous oppresse... (28.12.09 - 15h38)

C'était une journée maussade, ou en tout cas pour ma part. J'avais l'impression que le temps filait très lentement face à moi. Il était quinze heures, et j'en venais presque à regretter mon lit qui m'attendait à Paris, vide. Ma mission avec Jessica était achevée, et l'ennui semblait déjà s'installer en moi, c'était déprimant, et pour la première fois depuis un mois, j'avais envie de rentrer chez moi. Paris me manquait, mes habitudes me manquait, et même si j'avais retrouvé la plupart ici, je me sentais de plus en plus oppressé dans le nid. J'arrivais dans la chambre Don Juan en bayant comme à mon habitude, et aperçu au pied d'un lit le livre de Jessica " Les hauts de Hurlevent " que cette dernière lisait lors d'un soir gravé dans ma mémoire. Soupirant, je saisis celui-ci entre mes doigts et me jetai sur l'un des lits les plus proches, me tassant confortablement entre les coussins pour entamer ma lecture.