Si le papa noel pouvait exaucer mon voeux .. ( 31|12 , 13 : 50 )

Jessica n'avait pas dormi de la nuit. Une partie de la nuit, elle s'était demandée comment expliquer à Adriel qu'il ne s'était rien passé avec Alexis ou Maximilian et l'autre partie de la nuit, elle avait maudit Adriel et Iris. Elle les avait trouvé nus, dans le salon. Aucun doute, ils avaient couchés ensembles. Adriel s'était bien foutu de sa gueule. Jessica était passée pour une conne, une fille naïve et complêtement conne. En tout cas, elle se voyait comme telle. La demoiselle s'était levée aux aurores, elle avait prit son petit déjeuner seule et s'était douchée et habillée seule également. Elle ne voulait voir personne. Elle ne voulait entendre personne. La demoiselle était cernée, livide. Non, elle n'allait pas bien, il faut dire qu'il lui manquait des heures de sommeil. Un peiu avant deux heures de l'après-midi, les habitants émergeaient et sortaient de leurs lits. Jessica ne voulait voir personne et surtout pas Adriel et Iris. Adriel... Il n'en avait en fait rien à foutre d'elle, elle n'avait été qu'une bonne poire. Bien sur, ils ne s'étaient rien promis, mais Jessica ne couchait pas avec des gens sans sentiments, du moins, plus dans le présent parce que dans le passé, c'était différent. Durant sa ' jeunesse ', elle agissait comme une jeune insouciante mais plus maintenant.

Finalement, la salle des cadeaux était le meilleur moyen d'être seule. Entrant dans cette pièce, elle y trouva néanmoins Maximilian. Ils ne s'étaient pas vu depuis la scène de la chambre où Alexis l'avait humilié et où elle avait craqué, comme une conne. Et oui, décidemment elle n'était que ça et Jess y sauta les pieds joints dans cette réputation. Tant pis, qu'ils aillent tous se faire voir.

" Bonjour. " Murmura-t-elle par simple politesse, s'installant sur un pouf. Entre eux se trouvait un pouf inoccupé.

Maximilian ne lui parla pas. C'était sûrement mieux. Que pouvait-il dire de toutes manières ? Pas grand chose. Et puis Jessica n'était pas d'humeur à bavarder. Tout se passait mal pour elle dans la maison. Tout allait de travers. Se remotiver, c'est ce qu'il fallait. Sans s'en rendre compte, les yeux de la douce irlandaise se posèrent sur son cadeau. Un leger sourire s'empara de sa bouche, malgré elle. La remotivation, elle le trouverait dans son secret. Il le fallait. Fake Lover n'était qu'un jeu télévisé, c'est ce qu'il fallait qu'elle se dise. Rien de tout cela n'était vrai. Elle n'avait pas le béguin pour un abruti, non... Pas du tout. Voir cet abruti dans les bras d'une autre ne devait rien lui faire, elle ne devait pas être triste. Même si elle avait faillit coucher avec lui, ce n'était rien... Tout cela n'était qu'un jeu. C'était bien plus facile de le dire que d'y croire.

Jessica n'avait pas un coeur de pierre. Au contraire, c'était un coeur d'artichaut. Toujours prête à rendre service, toujours aimable. Naïve. Voilà ce qu'elle était. Une parfaite conne qui avait cru un quart de seconde qu'un garçon pouvait penser avec sa tête et non avec son sexe. Mais non. Adriel était comme beaucoup d'autres exs de Jessica. Il ne s'était même pas interessé à elle, il n'avait vu qu'un physique. Et finalement, il avait été voir ailleurs. Et il avait eu ce qu'il voulait et qu'il n'avait pas eu avec l'irlandaise : du sexe. Finalement, Jessica se rassura de cette manière, elle n'avait rien fait avec cet habitant et c'était tant mieux pour elle.

" Tu veux que je te laisse ? " Demanda-t-elle doucement au suédois. Après tout, elle l'avait peut-être dérangé pendant qu'il enquêtait ou qu'il réfléchissait. Bref, Jessica ne voulait pas être de trop.

Maximilian ne disait toujours rien. C'était d'ailleurs plutôt étrange venant de lui, non pas qu'il soit un grand bavard mais ces deux-là avaient l'habitude de parler. Signe que quelque chose clochait. Néanmoins, il lui fit signe de rester, hochant sa tête de droite à gauche. Il se leva ensuite et s'approcha des cadeaux. Surement du sien, elle n'essaya pas de deviner lequel était celui de Maximilian parce que ce n'était pas le moment. Elle n'était pas d'humeur à annalyser tous les faits et gestes du garçon pour savoir quel était son secret. Finalement, après un moment, il se rapprocha d'elle et tendit ses bras vers elle. Ni une, ni deux, Jessica se leva et partit se lover contre le torse de Maximilian. Ses propres bras encerclèrent la taille de Max pendant que les siens se refermaient sur elle. Après tout, ils avaient tout les deux besoin de réconfort

La douce irlandaise caressait à présent le dos du garçon tandis que sa tête était posé sur le haut du torse de Maximilian qui était plus grand qu'elle. Elle était bien dans ses bras.