Dégradation en vue. {12.01.10 - 00h05} PRIVATEUUUH (aa' *avouez-le, vous le detestez ce mot ! *

Je soupirai d'aise, rejettant ma tête en arrière tandis que je vidais enfin ma vessie. J'allais exploser sur le canapé, ce besoin était impératif sinon je ne donnais pas cher de mon pantalon .. et de ma réputation. Je me mis alors à penser à Alexis. Bizarre n'est-ce pas, mais je songeais au fait qu'il avait été ma cacahuète et que je me devais en tant qu'ami de lui avouer mon aventure avec London. Je doutais qu'il prenne bien le fait que je lui ai caché, mais je ne tenais pas à devoir lui faire des aveux suite à sa découverte, j'espérais qu'il prenne mon honnêteté positivement. Je sentis soudainement la poignée me frôle postérieur, preuve que quelqu'un était entrain de l'actionner.

ADRIEL ▬ C'est occupé, revenez dans dix secondes !

Je tentai de contrôler la trajectoire de mon urine en regardant qui cela pouvait-il bien être.

Alexis venait d'être sauvé des nominations, à la majorité des voix du publique. Jamais il n'y aurait cru. Il était heureux, limite euphorique! Certes Max était aussi sauvé mais c'était un mal contre un bien, il avait en quelque sorte gagné contre lui. Il enlaça les habitants qui venaient à sa rencontre pour le félicité même si il n'avait vraiment envie de fêter cette victoire avec un seul habitant qui s'éclipsa peu de temps après l'annonce.

Lorsqu'il eut remercier tout le monde, y comprit le publique, le jeune homme décida de partir à la recherche d'Adriel. Il devina aisement que celui-ci était dans les toilettes. Sans toquer, il actionna la poignée pour rentrée espérant qu'il ait fini.

- C'est occupé, revenez dans dix secondes !
- Tu peux rangé ton engin mon gorille! Viens qu'on fête convenablement cette victoire!

Il entra dans la pièce exigue pour en tirer son ami.

Je soupirai, je pensais pas devoir faire mes aveux si tôt.

ADRIEL ▬ Oh c'est toi, décidément mon engin doit vraiment t'adorer pour se montrer à chaque fois que tu te pointes.

J'haussai les épaules en finissant mon affaire, emprisonnant celui-ci dans mon sous-vêtement en me retournant. Je fermis la porte derrière nous, préoccupé par la soudaine proximité de nos deux corps.

ADRIEL ▬ Attends, j'ai besoin de te dire quelque chose ... en privée d'abord.

Je me mordis la lèvre en me reboutonnant le pantalon distraitement, attrapant chaque bout de ma ceinture pour boucler celles-ci entre elles.

Alexis sourit lorsqu'Adriel le reconnu.

- Oh c'est toi, décidément mon engin doit vraiment t'adorer pour se montrer à chaque fois que tu te pointes.
- Je peux pas lui en vouloir! Ajouta-t Alexis en riant alors qu'Adriel remballait son affaire.

Alexis fronça les sourcils tout en observant Adriel, il y avait quelque chose d'étrange dans son regard comme si il était fuyant et quand celui-ci ferma la porte et lui sortit l'un des sempiternels "faut qu'on parle" ou quelque chose d'approchant le jeune homme arqua son sourcil droit.

- Et ce quelque chose c'est?

Le brun était intrigué mais il ne pouvait s'empêcher d'avoir un mauvais préssentiment à cause de la mine qu'affichait le parisien.

Je lui fis un sourire gêné, je ne savais comment l'annoncer, humour ou franchise ? Préférant mettre les cartes sur table aussitôt, je soupirai en laissant ma main se déposer sur son bras.

ADRIEL ▬ Ecoute, j'ai couché avec London il y a sept jours, enfin, je crois. Techniquement ça fait six enfaite, enfin bref ! Je fis un pause. Je ... j'hésitai à te le dire parce que tu n'allais pas bien ces derniers temps, je préférais patienter à l'après prime avant de te l'annoncer, parce que comme tu le dis ... l'honnêteté dans une amitié c'est important !

Je me mordis la lèvre, appréhendant sa réaction.

Alexis était vraiment curieux de savoir ce qu'Adriel avait de si important à lui avouer. Se creusant la tête, il ne voyait pas vraiment ce que son ami pouvait bien lui sortir. Cependant il acquièça d'un signe de tête comme pour l'encourager tout en croisant ses bras sur son torse.

Son expression curieuse se transforma très vite au fur et à mesure qu'Adriel se confessait. Pourquoi lui disait-il ça... Si il l'avait pu il se serrait boucher les oreilles. Pourquoi se sentait-il comme ça? Pourquoi la colère montait en lui.

- Attend... Il y a six jours ça veut dire que c'est après la piscine... Après la pergola... Alexis avait le souffle court, il laissa tomber ses bras alors qu'il cherchait les mots. Tu as sauté London après ça. Non c'est pas possible j'en reviens pas.

Il détourna le regard.

- Et c'est maintenant que tu me le dis, bien sur pour m'épargner! Comme c'est gentil de ta part Adriel merci beaucoup pour le coup de poignard y a vraiment rien de tel. Ca fait vraiment plaisir d'avoir des amis dans le nid, déjà en qui je peux avoir confiance. C'est déjà la deuxième fois que tu me mens, j'avais raison lors de l'interview... T'es bien trop gentil pour être vrai, tout ce tu te fous de ma gueule! Tu dois jouir hein maintenant! Bravo!

Je sentis mes lèvres se serrer au fur et à mesure qu'il me crachait ses paroles au visage. Alors là, j'étais complétement paumé, je ne savais que dire, tout ce qu'il disait m'atterrissait sur la figure comme un gourdin.

ADRIEL ▬ Alors quoi Alexis ? On s'est jamais rien promis, tu m'as repoussé je ne sais combien de fois après l'épisode de la pergola, et tu espérais quoi ? Une petite gâterie aussi ? J'ai été honnête avec toi, je pensais que c'était la moindre des choses. Je soupirai de rage. Ah, et j'en apprends une bonne, tu craches sur moi pendant tes interviews maintenant ? Bravo, quand il s'agit d'honnêteté tu n'es pas le mieux placer pour poser ton jugement, si j'avais pas avoué tout ceci, tu m'aurais dis ton point de vue sur ma personne ?

Je sentais la colère me monter au nez, alors apparemment je n'étais qu'un hypocrite pour le jeune homme, et ce devant l'Irlande entière. Pff, laissez moi rire, ses beaux discours sur les valeurs de l'amitié ne semblait pas vraiment prendre de sens lorsqu'il s'agissait de son cas apparemment. Néanmoins, une question me trottait dans la tête.

ADRIEL ▬ Je comprends pas pourquoi tu me fais un tapage sur le fait que j'ai couché avec London, tu veux quoi de moi au juste ? J'ai presque l'impression que tu es jaloux. C'est quoi qui te motive à me parler si je suis si indigne de ta personne ?

Alexis cherchait à blesser Adriel avec ses mots, comme celui-ci l'avait blessé avec sa révélation à propos de London. Il n'arrivait pas à se sortir cette image des deux habitants ensemble de l'esprit, il ne voulait pas y croire hélas c'était la triste vérité. Pourquoi ça l'atteignait tant? Il n'en avait pas la moindre idée, peut-être parce qu'il avait commençé à s'attacher à Adriel.

Les mots d'Adriel le touchèrent aussi de plein fouet. Ses propos étaient d'autant plus durs que les trois quarts de ceux-ci étaient vrai et c'est bien pour ça qu'ils atteitgnirent le jeune homme qui ne savait plus vraiment que répondre au parisien. Ils étaient là tout les deux entrain de se déchirer, alors qu'ils devraient se réjouir de ne pas avoir été séparé ce soir.

- Je comprends pas pourquoi tu me fais un tapage sur le fait que j'ai couché avec London, tu veux quoi de moi au juste ? J'ai presque l'impression que tu es jaloux. C'est quoi qui te motive à me parler si je suis si indigne de ta personne ?
- Tu ne comprends pas Adriel? Ou plutôt tu ne veux pas comprendre! Tu m'as blessé en agissant comme ça, je m'attendais à tellement plus de ta part, j'avais baisser ma garde avec toi Adriel et tu m'as poignardé, deux fois. Je tiens à toi dans cette maison mais visiblement le sentiment n'est pas réciproque.

Le brun détourna les yeux avant de les relevés plongeant son regard dans le sien.

- Tu sais quoi Adriel! Va te faire foutre! Va baiser qui tu veux j'en ai plus rien à foutre et d'ailleurs je me demande pourquoi ça a bien pu me préocupper je dois avoir perdu la tête fais pas attention à ce que j'ai dit.

J'ouvris la bouche mais pourtant rien ne sortit, aucun mot, rien. J'étais bouche bée, prêt à exploser, une horrible douleur me serrant le ventre. Je commençais vraiment à douter de ses intentions envers moi après sa dernière déclaration. Comment ça, se préoccuper de qui je baise ? A croire que c'était la seule chose qui lui importait entre nous. Excédé, je levai ma main, abattant celle-ci sur sa joue. Un long silence s'installa entre nous deux, et me mordant la lèvre, les yeux lançant des éclairs, j'écrasais mes lèvres sur les siennes, forçant le barrage de celle-ci pour y introduire ma langue en commençant à déboutonner sa chemise.

ADRIEL ▬ Apparemment tu n'attends que ça alors allons-y, je suis prêt !

Je passai mes mains sur son torse en ne ménageant pas mes gestes, espérant que ce petit " test " tournerait dans le bon sens, façon de parler.

La tête d'Alexis vira vers la gauche sous l'impact de la main d'Adriel. Combien de fois dans sa vie n'avait-il pas reçue une gifle? Il ne savait même plus et en avait perdu le compte. Cependant le geste d'Adriel le surpris, il ne s'y était bien sur pas attendu. Il déposa sa main sur sa joue désormais brûlante puis soupira. Alexis baissa son regard n'osant plus croiser celui d'Adriel qui devait être plein de colère et de ressentit.

Le surprenant une nouvelle fois, le Parisien s'approcha pour prendre les lèvres d'Alexis, il força le barage que celle-ci formait pour débuté un baiser remplit de rage.

- Apparemment tu n'attends que ça alors allons-y, je suis prêt !

Alexis sentait les mains d'Adriel sur son corps et frisonnait, il ne pouvait pas résister il n'en avait tout simplement pas la force. Les choses entre Adriel et lui avait toujours été étrange peut-être n'étais-ce qu'une attirance physique après... Se decidant finalement, le musicien répondit avec force à son baiser pour finalement déposer ses mains sur son corps puis son intimité.

Je laissai un soupir s'échapper d'entre mes lèvres en sentant sa main sur mon intimité. J'étais énervé, révolté, et apparemment Alexis n'était pas décidé à me repousser, ce qui me décevait plus que je ne l'aurais pensé. Non pas que je ne désirais pas ce moment, non, mais je voulais simplement savoir si ses sentiments étaient sincères ou s'il cherchait simplement quelque chose de sexuel. Et apparemment, je ne me trompais pas. Néanmoins, je profitais de son état d'excitation pour continuer, descendant mes lèvres sur sa poitrine, son ventre, ses bras, enlevant sa chemise que je laissai tomber au sol. Ma main fit une chute de quelques centimètres alors, dégringolant sur sa ceinture que je débouclais d'un geste brutal, déboutonnant son pantalon pour y glisser ma main. Je sentais les larmes me monter aux yeux, et plongeais aussi mes lèvres sur les siennes en caressant outrageusement mais sans aucune douceur la bosse qui se dessinait clairement à travers le tissu rouge vif de son sous-vêtement.

Alexis pouvait tout à fait ressentir la rage qu'Adriel éprouvait dans ses gestes et ses baisers qui se voulaient brutaux, vif et intense. Le musicien était completement prisonnier du corps de son ami qui le bloquait contre la porte des toilettes. Le jeune homme se montrait vraiment très entreprenant et ses baisers et ses mains ne tardèrent pas à se répendre sur le corps d'Alexis, chacun plus brûlant que l'autre.

La respiration du londonien était saccadé, les caresses de son ami de plus en plus intenses. Il sentit sa main sur son intimité ce qui lui arracha un soupire de plaisir. Il rapprocha alors son corps du sien pour encore une fois prendre ses lèvres avec la même violence. Il brûlait lui aussi de rage. Ses mains s'aggripant violemment aux cheveux du brun.

Je me détachai soudainement, retirant ma main de son caleçon en saisissant ses avants bras pour les remettre le long de son corps. Apparemment à la tête qu'il faisait, il ne s'y attendait pas. Mes joues s'humidifièrent, des larmes de rages coulant sur celles-ci lentement.

ADRIEL ▬ Alors c'est ça tes seules motivations ? J'aurais dû m'en douter, y'a que le sexe qui t'intéresse et rien d'autre. J'émis un ris mesquin en réajustant ma chemise débraillée. Tu sais quoi, ton amitié soit disant à " un sens " tu peux te l'enfoncer là où je pense, parce que c'est la seule chose qu'il te restera de moi.

Je saisis le col de sa chemise, le décollant de la porte pour sortir de cette pièce. Il faisait beaucoup trop chaud et j'avais une furieuse envie de lui cracher au visage tout ce que je ressentais. J'actionnai la poignée de la porte, mais me retournai alors vers lui, l'observant les lèvres serrées.

ADRIEL ▬ T'inquiète pas, je suis sûr qu'il y a plein de personne dans cette maison pour te vider les boules.

J'ouvrais alors la porte, disparaissant dans le couloir en essuyant d'un revers de manche mes joues.

Alors qu'Alexis prenait ses lèvres une dernières fois, Adriel le repoussa violemment contre la porte emprisonnant ses bras. Il dû surement lire l'incompréhension dans le regard d'Alexis. Mais que se passait-il encore, il sentait le mauvais coup venir...

- Alors c'est ça tes seules motivations ? J'aurais dû m'en douter, y'a que le sexe qui t'intéresse et rien d'autre. Tu sais quoi, ton amitié soit disant à " un sens " tu peux te l'enfoncer là où je pense, parce que c'est la seule chose qu'il te restera de moi.

Alexis ouvrit la bouche une fois, deux fois... trois fois et aucun mot ne sortit et il était complêtement destabilisé et ne savait pas du tout comment réagir. Adriel l'avait piégé, l'avait réduit à moins que rien.

- T'inquiète pas, je suis sûr qu'il y a plein de personne dans cette maison pour te vider les boules.

Encore une fois Alexis ne su que dire et il observa Adriel quitter la pièce des larmes de rages coulant sur ses joues. Presque aussitôt il referma la porte et soupira bruyamment tentant de retrouver son souffle. Il prit sa tête entre ses mains, il le savait très bien, il n'aurait pas du s'attacher et encore moins se laisser aller. Comme un imbécile, il avait été prit à son propre piège.

Il shoota à plusieurs reprises dans la porte qui ne lui avait rien fait. Il se sentait mal, il se sentait en colère. Après de longues minutes, il quitta finalement la pièce.

Sujet clôturé