Evacuate the dancefloor (12/01/10 - 11h05) (alexis)

J'avais terminé de laver mes fringues, j'entrepris donc des les plier sur mon lit. Ma couette était recouverte de chemises, boxers et tshirts.

Des écouteurs sur les oreilles, je bougeais de temps à autre mon bassin au rythme de la musique, chantonnant de temps en temps les paroles des diverses musiques qui passaient dans mon mp3; je n'entendis donc pas Alexis entrer dans la chambre et s'approcher de moi. Musique de moment : Evacuate the dancefloor.

Alexis n'était pas vraiment d'humeur ce matin là comme beaucoup d'habitant avait remarqué, les évènements de la veille encore dans la tête tout ce qu'il voulait s'était s'isoler et être tranquille. Lorsqu'il entra dans sa chambre, il remarqua Valentin entrain de se dandiner ridiculeusement sur un rythme qui lui était inconnu. Visiblement il ne l'entendit pas venir car il sursauta quand Alexis lui tappota l'épaule. Il lui fit signe de retirer ses écouteurs.

- J'aimerai bien pouvoir dormir quand tu auras fini de te prendre pour une Pussycat Dolls merci. Lança-t-il froidement.

Je me tendis lorsque je sentis quelqu'un me tapoter l'épaule. Je ne m'y attendais pas. Me retournant, je commençais par sourire à Alexis jusqu'à ce que je réalise qu'il ne semblait pas dans ses meilleurs jours. Je retirais mes écouteurs, pour finalement l'entendre me parler comme un chien.

Franchement je ne vois pas en quoi mon pliage de fringues tu poses un problème. Je haussais les épaules, je m'aimais pas l'irrespect. Et ce n'est pas parce qe tu as tes règles que ça te donne le droit de me parler comme un chien.

La réaction de Valentin l'excéda plus qu'autre chose, il n'avait vraiment pas envie de faire d'effort aujourd'hui.

- Tu sais quoi? Va te faire foutre Valentin et par Grégoire si possible!

Son ton glacial n'arrangea surement pas la situation. Sans un mot de plus il se dirigea vers son lit et plongea sous les droits, montant la couverture jusqu'à son nez et recouvrant sa tête de son oreiller. Il voulait juste que tout disparaisse un instant.

Franchement j'avais autre chose à faire que d'essayer de comprendre ce qu'il se passait dans la tête d'Alexis, et de comprendre son attitude. Il voulait passer pour con ? Très bien, à sa guise, moi j'étais fatigué de vouloir me rapprocher et faire copain-copain avec un type qui ne le voulait pas.
Quant à son allusion à Grégoire, elle me fit plus sourire qu'autre chose.

Je le laissais donc tranquille, lui qui semblait vouloir se retrouver seul, je retournais à mes occupations c'est à dire le pliage de mes vêtements pendant que Alexis s'enfonçait dans ses couvertures.

Alexis soupira à plusieurs reprises sous ses draps. Pourquoi cette position n'était pas confortable? Pourquoi celle-là non plus? Et cette couverture qui ne se mettait pas en place, ses oreillers qui n'étaient pas assez ou trop gonflé. N'y avait-il donc rien de convenable dans cette maison? Le brun avait la tête comme un saut et n'avais qu'une envie pouvoir enfin s'endormir mais il n'y avait pas. Il finit par balancer les oreillers sur le côté et s'emittoufla en position féotale, les yeux dans le vide.

Je laissais donc Alexis livré à lui même et sa ma mauvaise humeur. Plusieurs minutes plus tard, une fois que toutes mes affaires furent pliées - je ne pensais pas en avoir autant - je poussais un soupire de satisfaction et éteignis mon mp3 pour le jeter ensemble sur mon lit.

Je m'installais alors sur le lit d'Alexis, supposant qu'il s'était plus au moins calmé. Tu veux que je te cuisine un truc ? lui proposais-je. C'était une idée conne mais bon.

Le sommeil ne venait pas et plus il voulait le trouver, moins il semblait venir tout ça à cause de cet abruti d'Adriel... Non pas qu'il lui en voulait... En fait si il lui en voulait, son estime et sa fierté en avait prit un coup dans les toilettes la veille et il avait en plus de sa perdu une partie de sa dignité et un ami qui lui était cher à son coeur. Soudain, il sentit la présence sur son lit de quelqu'un d'autre, près à l'envoyer bouler il entendit.

- Tu veux que je te cuisine un truc ?
- rhm... pourquoi pas... lacha-t-il avant de renchérire. tu ferais ça pour moi? perd pas ton temps va.

Je souris intérieurement en l'entendant me répondre de manière assez favorable vu les circonstances, mais je tâchais de ne pas montrer extérieurement ma satisfaction.
Je n'étais évidemment pas au courant de cette histoire entre Adriel et Alexis, et il en était mieux ainsi : j'étais curieux de nature, et si venait à mon esprit des indices montrant une situation semblable à celle qui était en train de se passer entre ces deux habitants, j'aurais sans doute eu l'irrésistible envie d'en savoir d'avantage.

Puisque je te le propose... lui dis-je calmement. Puis je sortis de la chambre pour le laisser une nouvelle fois seul...

Je reviens presque une heure plus trad avec une petite tarte aux framboises posées sur un plateau avec un verre de lait. Tel que j'aurais pu le faire pour un enfant - mais je n'aimais pas les enfants _ je posais le tout à côté d'Alexis qui s'était allongé une nouvelle fois sous ses couvertures. Bon appétit... lui dis-je en français.