la solitude? jamais... (28/11 à 10h32)

LIBRE - GARÇON SEULEMENT

Alors qu’Oney en profitait pour aller prendre une bonne douche, après leur petite discussion matinale, Bonnie avait tôt fait de sortir de ce Nid d’amour pour aller prendre l’air, et se changer la vue aussi : tout ce rose était en train de lui bruler le cerveau – si, si, je vous jure. Elle chercha un coin tranquille, évitant la piscine qui en attirait déjà plus d’un. Elle choisi finalement d’aller s’asseoir à l’une des tables blanches qui ornait le jardin, question d’avoir un petit moment de solitude : presque impossible à faire avec vingt-trois autres personnes autour d’elle.

Elle était assise pendant un petit moment, fixant le vide devant elle, quand elle entendit des bruits de pas près d’elle : bon, un autre copain qui voulait sympathiser. Elle se força un sourire quand la personne arriva à sa hauteur. Après tout, même si elle avait désiré de ne trop s’approcher d’eux, si elle voulait jouer le jeu, il fallait le faire, ne serait-ce que pour mieux les trahir plus tard.

BONNIE ▬ Je suis toute seule si tu veux te joindre à moi. Je suis Bonnie, au passage. La plus belle candidate de ce jeu, de toute évidence, ajouta-elle.

Bonnie toisa du regard la personne qui venait de se joindre à elle. À première vue, il était quand même mignon, quoiqu’il semblait un peu jeune, quel âge devait-il avoir? Mais bon, quelle importance? Si elle commençait par jugé les gens à cause de leur âge, ça n’irait plus très bien en sortant d’ici… mais bon, elle se comprenait.

ADRIEL ▬ J’accepte volontiers. Enchanté je suis Adriel, et je suis ravi de partager une table avec la plus belle candidate de ce jeu. Je ne te contredirais pas, tu es très séduisante.

BONNIE ▬ Merci du compliment, c’est à croire que ta partenaire ne t’a pas tapé dans l’œil, non? Où elle t’a faussé compagnie? Pour ma part, il a préféré prendre une douche plutôt que de passer un petit moment avec moi, mais ce n’est pas grave : il faut bien avoir un peu de liberté dans un couple, n’est-ce pas?

Elle lui souria de toute ses dents, redressant son dos afin de faire ressortir sa jolie poitrine, alias son plus bel attribut.

BONNIE ▬ Alors, qu’est-ce qui t’as amené dans cette aventure, mon beau. Les belles filles ou la cagnotte?

Aussi bien profité du moment pour faire connaissance…

Elle sembla m'observer l'espace de quelques secondes, et je lui souriai, légèrement mal à l'aise, en m'installant à mon aise sur la chaise de jardin blanche.

BONNIE ▬ Merci du compliment, c’est à croire que ta partenaire ne t’a pas tapé dans l’œil, non? Où elle t’a faussé compagnie? Pour ma part, il a préféré prendre une douche plutôt que de passer un petit moment avec moi, mais ce n’est pas grave : il faut bien avoir un peu de liberté dans un couple, n’est-ce pas?

ADRIEL ▬ Point du tout, Noreen me convient parfaitement. Elle est juste invisible aujourd'hui, je n'ai pas eu l'occasion de la croiser souvent. Mais dis-moi, ne serais-tu pas un peu tentatrice sur les bords ?!

Je lui lançais un sourire qui se voulait plutôt aimable et charmeur. Oui, elle était vraiment très jolie et je comprenais qu'elle en soit consciente, mais elle m'avait l'air tout de même assez imbue d'elle même et provocatrice. Soit, cela ne l'empêchait pas d'être avenante et sociable, c'est ce qui comptait le plus pour le moment non ?

Je ne pus négliger le fait qu'elle s'était légèrement redressée, galbant une poitrine plus que parfaite. Je clignais plusieurs fois des yeux pour me concentrer sur son regard, elle ne s'était surement pas positionnée comme cela innoncement. Je souriais pour moi même, très bien, après tout il n'était stipulé nulle-part dans le réglement qu'il était interdit de faire connaissance avec de jolies fille.

BONNIE ▬ Alors, qu’est-ce qui t’as amené dans cette aventure, mon beau. Les belles filles ou la cagnotte?

ADRIEL ▬ La cagnotte surement, mais quand je vois les belles créatures qui se pavanent dans cette maison, je me dis que je pourrais peut être réviser mes positions. Et toi donc ?

Je riais, de moi même en partie. Je n'étais pas un dragueur dans l'âme, ni un coureur de jupon, je pense qu'elle avait dû le remarquer.

Il avait semblait mal à l’aise lors de petite inspection rapide que Bonnie s’était permise de faire, question de savoir à qui elle s’adressait. Après tout, les vérités dans toutes ces histoires de premières rencontres étaient fausses : qui se fiait vraiment à l’intérieur d’une personne, l’extérieur était tellement plus intéressant ! Et de toute façon, tant qu’une personne ne parlait pas, on ne pouvait pas être déçu, sauf si son physique était ingrats, ça, c’est une évidence.

ADRIEL ▬ Point du tout, Noreen me convient parfaitement. Elle est juste invisible aujourd’hui, je n’ai pas eu l’occasion de la croiser souvent. Mais dis-moi, ne serait-tu pas un peu tentatrice sur les bords?

BONNIE ▬ Noreen? C’est celle qui s’est prit une coupe de champagne en plein visage, c’est ça? Je trouve qu’elle l’a fait avec classe. Cette Cameron, vraiment, commence bien mal son aventure. C’est pas en étant aussi chiante qu’on se taille une place importante. Il faut faire ça subtile, quand même.

Elle ne répondit pas à sa question, se contentant de lui sourire, étant pleinement consciente de son charme, mais loin d’être aussi imbue que ce à quoi il pensait. Elle jouait un rôle qu’elle s’était donnée, rien que ça. Lorsqu’elle redressa sa poitrine, Bonnie sentit le regard d’Adriel plongé jusque là puis se redirigé vers ses yeux avec… difficulté. Ah, la fierté d’être une belle femme ! Si elle pouvait tous les mettre dans son camp que par sa simple poitrine, ça serait gagné, haha. De toute façon, les hommes ne pensaient que rarement avec leur tête. Il avait l’air très heureux, en ce moment… puis, il répondit enfin à ma question.

ADRIEL ▬ La cagnotte surement, mais quand je vois les belles créatures qui se pavanent dans cette maison, je me dis que je pourrais peut être révisé mes positions. Et toi donc?

BONNIE ▬ L’argent. Bien franchement, l’amour ne m’aime pas et je n’aime pas l’amour. Mais bon, qui sait ce qui peut bien se passer dans ce petit Nid d’amour tout mignon et tout rose. Elle lui fit une grimace et reprit la parole. Je trouve que tout est tout simplement trop rose, trop fille, trop… agressant. Je vous plaint, ça doit être terrible pour les gars, un environ aussi féminin.

ADRIEL ▬ Oui, c’est bien elle. Je ne sais pas vraiment qui est cette Cameron, mais commencer une aventure par des conflits, ce n’est pas vraiment le plus stratégique à mon au combien humble avis. Il soupira en s’étirant, plus il continua. Néanmoins, ça met tout de même un peu de piment dans la maison.

BONNIE ▬ Oui, c’est vrai. Les téléspectateurs doivent avoir un plaisir fou à nous regarder. On dirait des souris dans une cage. Nous ne sommes qu’une expérience télévisuelle, après tout. Un vrai plaisir pour ceux qui sont voyeurisme… faut être au moins un peu exhibitionnisme pour accepter de participer à une telle émission, sinon, on ne fait pas long feu. Et je suis certaine qu’avec son coup d’éclat d’hier, Cameron à une longueur d’avance sur nous, ils veulent de l’action et leur en donne. On devrait faire pareil!

Elle se rendit bien compte que le regard de son compagnon du moment déviait assez souvent vers son décotée et elle prit cela pour un compliment, c’était même assez flatteur. Elle connaissait ses attributs et si elle les montrait, c’est qu’elle voulait qu’on les regarde. Sans être imbue, savoir profiter de ces atouts aidait beaucoup pour la confiance en soi. Soudain, il posa son visage entre ses deux mains, plongeant son regard dans le sien. Il avait des yeux verts – magnifiques, nota Bonnie. Et il semblait apprécier de fixer les siens avec un vif intérêt. Ils se fixèrent pendant un petit moment, puis la conversation reprit son cours.

ADRIEL ▬ Comme je te comprends ! Et pour le décor, je pense que j’arriverais à m’en accommoder avec le temps, j’ai une sœur.

Il se mit à rire et Bonnie se joignit avec joie au sien. Ce n’était pas le plus beau rire du monde, mais il avait ce petit quelque chose d’accrocheur…

ADRIEL ▬ Mais pour le moment cet univers culcul-la-praline en veux-tu en voilà commence tout de même à me sortir par les trous de nez. C’est tellement niais, quand je pense que dans mon studio les murs sont noirs. C’est effrayant je te l’accorde, et je souhaite au plus profond de mon être que les aspirines ne soient pas eux aussi en forme de cœur, sinon je crois que j’en viendrais à tomber en dépression.

BONNIE ▬ Tu sais quoi… tu pourrais être surpris. Il ne faut surtout pas sous-estimer notre copain Cupidon. J’ai vu des glaçons en forme de cœur, des muffins en forme de cœurs… même nos lits et nos oreillers le sont. Je ne serais même pas surprise que les aspirines le soient aussi…

BONNIE ▬ Oui, c’est vrai. Les téléspectateurs doivent avoir un plaisir fou à nous regarder. On dirait des souris dans une cage. Nous ne sommes qu’une expérience télévisuelle, après tout. Un vrai plaisir pour ceux qui sont voyeurisme… faut être au moins un peu exhibitionnisme pour accepter de participer à une telle émission, sinon, on ne fait pas long feu. Et je suis certaine qu’avec son coup d’éclat d’hier, Cameron à une longueur d’avance sur nous, ils veulent de l’action et leur en donne. On devrait faire pareil!

ADRIEL ▬ Comment ça faire pareil ? Tu veux déjà me casser ta chaise sur la tête ? Je ne me pensais pas si désagréable ...

Je feignais une moue boudeuse. On ne se lâchait pas du regard, cela en était presque déroutant, mais ce jeu me plaisait déjà, et je sentais que Bonnie et moi pouvions, pourquoi pas, bien nous entendre, sans aucune arrière pensée bien entendu. Elle avait beau avoir une poitrine et un visage envoutant, je n'étais pas interressé, enfin je crois, par autre chose que de l'amitié. Elle avait rit à mon point de vue sur la maison, ce qui me soulageait plus qu'autre chose. Parfois, mon humour laissait les autres assez partagés.

BONNIE ▬ Tu sais quoi… tu pourrais être surpris. Il ne faut surtout pas sous-estimer notre copain Cupidon. J’ai vu des glaçons en forme de cœur, des muffins en forme de cœurs… même nos lits et nos oreillers le sont. Je ne serais même pas surprise que les aspirines le soient aussi…

ADRIEL ▬ Mon dieu ! M'esclaffais-je en mimant une mine horrifiée. J'ai même eu l'impression en m'endormant sur mon oreiller en coeur qu'il sentait la rose. Je crois que Cupidon ne s'intérresse pas vraiment à la santé mentale des plus deséspérés. Peut-être aime-t-il nous martyriser ? Personnelement je l'imagine plus comme un sacré diablotin celui-la. Au pire on se soutient jusqu'au bout, je te ferais la courte echelle si tu souhaite t'enfuir de ce paradis pour bisounours.

Je déblatérais cette phrase en l'accompagnant d'un clin d'oeil complice avant de tendre ma main vers elle pour l'insciter à taper dedans, comme pour signifier que nous avions conclut un marché.

ADRIEL ▬ Comment ça faire pareil? Tu veux déjà me casser ta chaise sur la tête? Je ne me pensais pas si désagréable…

Et en réaction à ses paroles, l’intéressé lui fit une moue qui se voulut boudeuse. Bonnie rigola légèrement, sans y mettre vraiment du sien ; la fatigue, peut-être.

BONNIE ▬ Non, ce n’est pas ce que je voulais dire, mais bon je retiens l’idée, si jamais tu venais à me faire chier. Elle lui fit un clin d’œil avant de continuer. Ce que je veux dire, c’est qu’en mettant de l’action, on se fait remarquer. Les chicanes, les baisers, les soirées arrosés, les trucs louches et pervers… c’est ÇA que le téléspectateur veut voir, sinon, il va se désintéressé au bout d’un petit moment. Disons qu’ils sont durs à satisfaire, ceux-là… j’aimerais bien les voir à notre place.

Puis, ils mirent à discuter sur la décoration de la maison, de ces trucs en forme de cœurs et ces couleurs assez mielleuse, un environnement pas très saints pour des garçons… et même pour certaines filles.

ADRIEL ▬ Mon dieu ! laissa-t-il entendre. J’ai même eu l’impression en m’endormant sur mon oreiller en cœur qu’il sentait la rose. Je crois que Cupidon ne s’intéresse pas vraiment à la santé mentale des plus désespérés. Peut-être aime-t-il nous martyriser ? Personnellement, je l’imagine comme un sacré diablotin celui-là. Bonnie acquiesça à cette remarque. Au pire, on se soutient jusqu’au bout, je te ferais la courte échelle si tu souhaites t’enfuir de ce paradis pour bisounours.

Hum… un possible allié, déjà, dans cette maison de dingues? Pourquoi pas. Après tout, plus elle mettait de garçons dans son camp, plus elle augmentait sa valeur, en quelques sortes. Elle comptait déjà Oney de son côté, un autre ne ferrait pas de tord à sa petite collection.

BONNIE ▬ Je suis d’accord avec l’idée, moi.

Et pour celer cette attente, elle tapa dans la main qu’il lui tendit.

BONNIE ▬ Et je vais te montrer un peu plus ce que j’avais en tête quand je parlais de se faire remarquer. Rien de dangereux, je te l’assure… Disons qu’on parlera peut-être de nous un peu, c’est tout.

Elle se leva de son siège et se dirigea vers Adriel. Elle était vêtue en toute simplicité, un simple short court en jeans ainsi qu’une camisole d’un rouge vif. Arrivée à sa hauteur, elle ne fit que s’asseoir sur ces genoux, lui souriant. Ne vous inquiétez pas, suite au conseil d’Oney, elle avait prit la peine de se brosser les dents.

BONNIE ▬ Confortable?

ADRIEL ▬ Ouh, et en plus d’être affreusement séduisante, elle a le sang chaud. Ca promet dis moi, tu n’aurais pas des origines méditerranéennes par hasard? Mais je suis d’accord avec toi, je vois que tu as bien étudié la chose avant de venir. Comment penses-tu remédier à cela et te faire remarquer, toi?
BONNIE ▬ Tu le verras bien en temps et lieu, petit curieux.

Pour seller cette petite alliance, Bonnie et Adriel se serrèrent la main : il fut délicat, ce fut une poignée de main purement professionnelle, cependant. Pour l’instant, aucune attirance ou quoique ce soit, ni même de sentiments, la stratégie avait propriété sur son jeu. Elle était, disons, assez surprise d’avoir trouvé un allié aussi rapidement.

ADRIEL ▬ Marché conclut, alors, fit-il en lui faisant un clin d’œil. Elle le lui rendit en souriant.

Lorsqu’elle se leva enfin pour se diriger vers lui, après lui avoir fait savoir qu’elle voulait légèrement attirée l’attention sur eux, elle remarqua bien vite qu’Adriel ignorait tout de ses intentions. Mais, il se montra tout naturel lorsqu’elle s’assied sur elle, enroulant l’une de ses mains autour de ses hanches : une position plutôt confortable, quand on s’y intéressait. Elle lui demanda s’il était confortable, question à laquelle il répondit au meilleur de ses connaissance.

ADRIEL ▬ Qu’elle stratège tu es, mais soit, si c’est pour faire un peu parler de nous, ce n’est pas ça qui va me déranger, surtout avec toi. En tout cas, pour le fait que ce soit confortable, c’est à toi de me le dire, pour ma part, je sens toujours mes genoux, donc je peux te dire que ça va.

Elle lui donna un léger coup de coude dans le ventre, légèrement (et faussement) frustrée de sa dernière remarque.

BONNIE ▬ J’espère que tu sens encore tes genoux, que je sache, je ne suis pas une grosse baleine qui vient de s’échouer sur toi. M’enfin, pour ma part, c’est assez confortable, pas autant qu’un divan, plus préférable à une chaise pliante, quoi.

Ils se regardèrent pendant un petit moment jusqu’à ce que Bonnie décide que c’était assez pour ce matin.

BONNIE ▬ Bon, ce n’est pas que je n’aime pas ta compagnie, mais j’ai autre chose à faire. Je te laisse, on se reparle prochainement, n’est-ce pas?

Elle lui fit un clin, puis, profitant de sa position avantageuse, elle déposa un léger baiser sur les lèvres d’Adriel, un truc tout léger, n’y touchant à peine. Puis, comme si rien de cela ne s’était passé, elle se leva, marchant en direction de la maison où elle avait l’intention d’aller voir si Oney en avait terminé avec la douche. Elle ne se retourna pas pour saluer Adriel, le laissant sur la vision de ses jambes parfaites et de son fessier qui bougeait au rythme de ses pas.

FIN DE SUJET